Les activités de l’APEC en 2015-2016

C’est un honneur pour moi de vous présenter le rapport sur les activités de l’APEC depuis sa dernière AGA le 18 juin 2015.

Ceci est mon troisième rapport annuel. Quand je suis devenu président de l’APEC en mai 2013, l’organisation était au milieu d’une renaissance qui a été alimentée par deux ateliers d’une demi-journée par année à Ottawa. Pour ma part, il faut alimenter ces activités régionales avec d’autres à portée nationale. Des communications régulières avec des membres, des webinaires et un site web dynamique sont devenus nos principaux outils pour être actif au-delà de la région de la capitale nationale.

Dans l’ensemble, je pense que l’APEC fait une impression de vigueur et devient de plus en plus pertinente au-delà de la RCN. Cependant, il sera difficile de maintenir notre effort sans soit une augmentation marquée des actifs plutôt que l’adhésion passive (je parle du bénévolat), ou les fonds pour embaucher du personnel stratégique. Voici les points saillants des douze derniers mois :

1. Après dix ateliers d’une demi-journée à Ottawa – deux par année entre l’automne 2010 et le printemps 2015 – l’APEC s’est tourné vers la présentation des webinaires afin de rendre ses offres éducatives indépendamment d’où on se trouve. Le premier était offert gratuitement le 21 avril, et nos présentateurs étaient deux membres vétérans de l’APEC, soit Diane Girard soutenu par Pat Cummins. Le sujet était les leçons éthiques sortant de l’enquête sur l’industrie de la construction du Québec. Le second a été présenté par deux bénévoles non-membres : Kenda Murphy, un avocat spécialisé dans les enjeux du milieu de travail, assisté par Margot Cameron, consultant de gestion du changement. Celui-ci, le 9 juin, portait sur les enquêtes sur les lieux de travail perturbés et la mise en œuvre des recommandations d’amélioration. Grâce à l’initiative de Meg Steele, ce dernier webinaire a été accrédité par le Barreau du Haut-Canada comme une « activité éducative admissible » pour les heures de perfectionnement professionnel des avocats et parajuristes.

Pour la deuxième webinaire et à l’avenir, les participants non-membres seront facturés un montant sera légèrement plus de la moitié du coût d’une adhésionannuelle. En d’autres termes, une adhésion sera moins chère que deux webinaires. Nous espérons monter quatre webinaires par année. Deux sont déjà planifiés pour l’automne : les politiques et les dispositions de dénonciation pour les petites et moyennes organisations (Dr Rob Shepherd, le 13 octobre), et « Donner une voix aux valeurs » (Dr. Mary Gentile, le 30 novembre).

Cette focalisation sur des webinaires ne fait pas obstacle à l’organisation des ateliers locaux de l’APEC lorsque cela se révèle faisable et utile pour nos membres.

2. J’ai commencé à émettre des bulletins bilingues aux membres en septembre dernier. Il y a eu cinq jusqu’à présent. Le bulletin typique combine des avis de nouveaux contenus sur le site Web; rappels des événements à venir; et les questions de gestion de l’APEC tels que le renouvellement de l’adhésion. Les réactions ont été positives. Mon intention est de les envoyer mensuellement sauf en juillet et août. 3. Le nouveau site web a été lancé en avril (avant la période couverte par le présent rapport). Les gens l’aiment : nous avons reçu des commentaires spontanés des visiteurs du site, et le site a catalysé certains individus à se joindre à l’APEC. Nous avons eu un certain succès dans l’ajout de contenu, tels que des articles et des présentations de diapositives de nos webinaires, et dans l’utilisation du site pour fournir des nouvelles. Nous sommes en train de bâtir une fonctionnalité pour permettre à d’autres organisations d’ajouter les informations sur leurs événements, sous réserve de notre modération. Cela permettra le site de EPAC de se développer dans un calendrier national d’événements d’éthique, sans drain excessive sur nos ressources.

Le grand défi est de garder le site à jour en y affichant des informations courantes et à en faire un endroit où les membres se rendront régulièrement pour trouver des informations pertinentes.. Nous ne disposons pas encore d’un webmaster dédié.

Le lancement du nouveau site a eu lieu en avril.

4. Il y a eu six tables-rondes sur l’éthique le midi à Ottawa depuis la dernière AGA. Nous prévoyons continuer : Ces événements sont probablement la façon la plus simple de lancer des discussions en personne et de promouvoir le réseautage dans n’importe quelle localité, pourvu qu’il y ait un membre de l’APEC. En réponse à plusieurs demandes, une première rencontre après le travail a eu lieu à la fin de mai. Il est plus facile pour les étudiants universitaires ainsi que d’autres de participer après les heures de travail. Pour l’année à venir, nous allons varier les jours de ces rencontres. Merci à deux membres : Monique Boivin pour les arrangements et les communications; et Jo-Ann Fennessey qui a inauguré la variante en début de soirée avec l’aide de Monique.
5. Nous voulons collaborer avec d’autres organisations (si elles sont ciblées sur l’éthique ou non) afin d’augmenter notre efficacité. En novembre, nous avons aidé CBERN à faire connaître sa conférence « Éduquer pour l’intégrité » à l’Université York, où j’ai assisté. Au début de juin j’ai assisté au symposium annuel de RÉOQ et partagé des idées avec ses dirigeants au sujet de la coopération future. Mary Gusella et moi avons apporté une contribution aux plans pour une conférence sur invitation au sujet de l’éthique publique à Toronto à la fin de septembre et nous espérons y montrer notre drapeau. Un autre type de partenariat s’est déroulé avec le Ottawa Little Theatre. Grâce aux préparatifs de Mark Audcent, j’ai facilité une discussion sur l’éthique après une performance de One Flew Over the Cuckoo’s Nest au début de mars.

Compte tenu de notre histoire et des caractéristiques de nos membres, notre partenariat avec le gouvernement fédéral est d’une importance particulière. Notre conseil d’administration a écrit une lettre au nouveau Premier ministre et le Secrétaire du Conseil du trésor en novembre, offrant la collaboration de l’APEC dans la création et le maintien d’une culture éthique. La lettre a parlé de la nécessité pour les praticiens d’une éducation continue et répandue (non seulement à l’intérieur du gouvernement fédéral); la nécessité d’objectifs ambitieux en matière d’éthique en plus des normes minimales de la conformité; et l’importance d’un champion de l’éthique dans la fonction publique. En février je me suis adressé au Réseau interministériel fédéral pour les valeurs et l’éthique, et les organisateurs ont convenu de transmettre nos informations à ses membres. 6. EPAC a reçu une aide sous la forme d’un placement de stage du nouveau Programme d’éthique et des affaires publiques de l’Université Carleton. Le programme a été annoncé le 15 février 2015; l’un des fondateurs est un membre de l’APEC, le Dr Jay Drydyk. Jay proposa à l’APEC de placer des étudiants dans un stage avec nous. La première à nous aider, le Dr Katherine Wayne, possède une expertise dans l’éthique médicale et l’éthique animale, et enseigne à temps partiel à l’Université Carleton. Elle a aidé l’APEC avec nos entrevues téléphoniques de membres. Merci Katherine! J’espère répéter et d’élargir cette initiative.

7. Au début de l’AGA d’aujourd’hui, nous comptons six administrateurs, nous tous au milieu de nos mandats de deux ans et ayant l’intention de continuer. Nous sommes: Meg Steele, Mary Gusella, Matt Marjanski, Mark Audcent et moi-même, à Ottawa; et Ryan Turnbull à Toronto. Un nouveau membre a proposé de se joindre au conseil: Craig Ervine à Belleville. S’il est élueplus tard dans cette AGA, le CA serait alors composé de sept membres. En vertu de nos Statuts de continuation, le Conseil doit être composé d’au moins trois administrateurs mais d’au plus, douze. Alors qu’un CA composé de sept membres serait assez solide, j’espère que d’autres membres se porteront volontaires, principalement des gens qui assureraient une plus grande représentation régionale et une gamme plus vaste d’intérêts et de rôles dans le domaine de l’éthique organisationnelle.

Merci à Kim Ann Chute qui a dû quitter son poste de directeur pendant l’hiver pour des raisons familiales. Nous disons au revoir aujourd’hui à Gary Corbett, un directeur d’un terme qui n’a pas postulé pour un deuxième terme. J’ai apprécié les opinions de Gary sur diverses questions et compte sur lui de continuer comme membre actif.

8. L’APEC comptait 58 membres en juin 2015. En ce moment, nos dossiers montrent 44 membres; 12 d’entre eux sont de nouveaux membres. En outre, nous nous attendons à plus de renouvellements sous peu – nous avons appris que les avis de renouvellement échouaient à atteindre certains membres, et au début de l’année, nous avons eu un problème administratif avec le système de paiement. Au cours de l’automne et du début de l’hiver, nous avons parlé avec environ la moitié de nos membres, et j’ai établi une pratique d’interviewer personnellement chaque nouveau membre. Voilà un moyen de nous renseigner sur la pertinence de l’APEC pour nos membres. Par exemple, une dizaine de membres participent également à RÉOQ, notre homologue du Québec. Ils disent qu’ils veulent ajouter un aspect transcanadien au réseautage et à l’éducation en éthique qui sont offerts par le RÉOQ. Comme je l’ai dit l’année dernière, nous savons qu’il est important pour nos membres d’avoir une organisation comme l’APEC – en fait, c’est tellement important pour eux que certains sont prêts à s’engager bénévolement, soit comme membre du CA ou d’autres façons. Nous ne permettrons pas que cette flamme s’éteigne. Nous sommes convaincus que l’APEC doit exister et devenir plus forte. Le Canada a besoin de l’APEC!

Robert Czerny, président, Conseil d’administration de l’APEC

Remarque : Les bénévoles ont été remerciés à une autre phase de l’AGA. Voici ma déclaration sur les bénévoles : Il me fait un grand plaisir de parler de ceux dont l’aide bénévole contribue aux activités de l’APEC.

Nos deux premiers webinaires ont été rendus possibles par quatre présentateurs : Diane Girard assisté par Pat Cummins, les deux membres de l’APEC; suivi de deux non-membres,l’ avocat Kenda Murphy assisté par Margot Cameron, consultant en gestion du changement. Kim Ann Chute, une ancienne directrice, a aidé à la planification précoce; Meg Steele (directrice) et Monique Boivin (membre) ont aidé à l’organisation, et c’est grâce aux efforts de Meg que ce dernier webinaire a été accrédité par le Barreau du Haut-Canada comme une « activité éducative admissible » pour les heures de perfectionnement professionnel des avocats et parajuristes en Ontario.

Merci à Monique Boivin pour l’organisation de nos tables rondes informelles à Ottawa à l’heure du déjeuner grâce aux communications et à  des efforts de Monique Boivin; et à Monique et à  Jo-Ann Fennessey (membre) pour le lancement des tables rondes à l’heure du souper.

En tant de notre stagiaire, Katherine Wayne faisait beaucoup des appels aux membres et a contribué à certains de nos réflexions stratégiques. J’espère qu’elle continuera sa connexion avec l’APEC.

L’APEC communique autant que possible en français et en anglais. Monique Boivin a porté une aide énorme pendant plusieurs années à la traduction et au paufinement des textes; et dernièrement Marjolaine Lalonde (membre) donnait un coup de main aussi.

Pat Cummins a trouvé notre nouveau examinateur financier pro bono, Randy Tivy de Collins Barrow Ottawa LLP. Nous sommes très reconnaissants pour cette aide.

Merci à tous nos administrateurs pour leur dévouement envers le bon fonctionnement de l’APEC et dans l’accomplissement de notre mission!

Enfin, même si elles ne sont pas bénévoles, je tiens à remercier le Groupe Willow, notre service administratif. Ils comprennent notre situation de budget limité et nous ont aidés à trouver des solutions à faible coût, même si cela réduit leurs revenus.